Cette souffrance peut se manifester à travers plusieurs signes : angoisses, tristesse, dépression, difficultés scolaires, troubles de la concentration, affections psychosomatiques, repli, sentiment d’abandon, agressivité notamment à l’adolescence…. Quelque fois, les parents se sentent tellement culpabilisés ou se trouvent si encombrés de leur propre souffrance qu’ils risquent de dénier celle de leur fille ou fils. Prendre en compte la détresse de l’enfant leur est intolérable car cela constitue une atteinte à leur identité parentale. L’environnement social qui accorde à la mère une place peut-être trop exclusive chez le très jeune enfant pousse au monoparentalisme et l’exclusion paternelle. Or, le parent hébergeant devient facilement aliénant en manipulant l’enfant par rancune ou plutôt pour marchander des concessions matérielles de l’ex-conjoint. Néanmoins, il faut maintenir des liens avec l’enfant et favoriser le dialogue avec lui. Chaque fois que la parole est possible, elle soulage.
A noter : éviter d’inclure l’enfant dans le conflit conjugal et éviter les conflits de loyauté chez l’enfant en maintenant des accords parentaux sur le cadre de vie de l’enfant.
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