La résidence paritaire

La parité, et l’égalité de droits doivent être la règle; nous voulons la disparition des discriminations dans les institutions, et en particuliers devant les tribunaux.

Nous sommes face à des procès dont la brutalité supprime les relations entre père et enfant, et dont la longueur empêche leur rétablissement. Ces procès produisent beaucoup de souffrances et de violences, et sont aussi souvent coûteux, éprouvants, inhumains, inutiles, compliqués, incompréhensibles, culpabilisants et injuste.

Le manque de parité et de reconnaissance se répercutent aussi sur d’autres institutions, telles les allocations familiales, le fisc, les hôpitaux, les écoles, qui refusent de recevoir ou reconnaître l’un des parents, ceci malgré quelques textes récents.

Très peu de parents obtiennent la résidence de leur enfant en alternance et à parité, vu les injustices en la matière. Nous voulons que les deux parents soient toujours considérés tous les deux comme des « ayants droit » face à toutes les institutions, que la résidence soit, à priori, à parité chez chaque parent. Les éventuels aménagement entre époux de la résidence des enfants doivent s’établir à partir d’une situation initiale paritaire. Dans la reconnaissance des deux maisons de l’enfant, la parité doit être la règle, et non l’exception, comme aujourd’hui. Les pères et mères doivent être considérées strictement à égalité de droits et de compétences.

Les enfants ont besoin d’équilibre et de parité concernant leurs pères et mère qui représentent leur premier modèles, et surtout leurs racines.

Il est temps de mettre fin aux schémas stéréotypés où la mère serait seul capable d’apporter l’amour, la tendresse, les soins aux enfants, l’alimentation, l’éducation etc. et où le père serait considéré seulement capable d’apporter de l’argent à la maison et incapable du reste.

Les pères ne veulent plus être absents de la vie de leurs enfants, et non plus cantonnés dans un rôle secondaire à seulement un week-end sur eux… et malheureusement trop souvent beaucoup moins, à quelques heures par mois, enfermés dans des lieux clos, des « lieux d’accueil », qui distendent la relation et le lien, comme nous le constatons malheureusement souvent.

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