Non-présentation d’enfant

Le vrai problème des divorces et des séparations est la « disparition » voire l’élimination d’un des deux parents, du père en particulier. Plusieurs études de l’INED (Institut Nationale d’Etudes Démographiques) indiquent, qu’à court terme, 50 % des enfants ne voient plus leur père.

Nous voulons que l’État et toutes les institutions prennent des mesures contre les refus de l’un des parents de « présenter » l’enfant à l’autre, et contre toutes tentatives de réduire ses droits. Nous voulons empêcher ou limiter les déménagements abusifs qui n’ont d’autres buts que de mettre l’un des parents à distance. Il faut agir contre l’aliénation parentale qui embrigade l’enfant dans le cycle infernal de l’isolement de sa famille et de l’exclusion d’une partie de lui même, qui le laisse ou le met sous l’emprise d’un seul des parents l’utilisant pour faire la guerre contre l’autre, par colère, par vengeance, par désir de possession ou simplement pour vouloir « l’éliminer ».

Parfois, la justice propose des solutions de « points rencontres » durant lesquels des enfants voient leur parent quelques heures, dans la pièce d’un bâtiment, en présence de tiers. Cela détruit le lien avec le parent innocent qui ne pouvait voir son enfant normalement. Cette solution est une sanction qui conforte la position du parent « gardien ».

Des mesures existent, mais sont rarement mises en œuvre. Le code pénal (cf. art 227-5) n’est pas appliqué par nos institutions, ni les tribunaux, ni la police.  Toutes les institutions devraient être là pour « dire la loi », et la faire appliquer, et non pas faire preuve du laxisme le plus étonnant. L’inefficacité de ce qui se passe aujourd’hui sur ce sujet, est à l’image du manque de parité dans la famille et dans la société, le père est toujours considéré comme accessoire.

Il faut faire respecter le droit des enfants à garder leurs deux parents, et aussi respecter réciproquement les droits et devoirs des deux parents. La seule solution est de considérer que les deux parents ont strictement les mêmes droits l’un et l’autre, qu’aucun des deux n’aura plus de droits que l’autre. C’est ce dont l’enfant a besoin pour grandir et pour s’épanouir dans une société d’égalité entre hommes et femmes.

D’autres mesures devraient être prises qui s’appuieraient sur la valorisation de la coparentalité dans toutes les institutions; et surtout pour confier l’enfant à celui des deux qui, d’emblée, respecte l’autre parent, comme dans d’autres pays. Dans les cas fréquents de mauvaise volonté, des mesures de suivi social, ou d’astreinte devraient être mises en œuvre, à l’encontre du parent qui a la résidence principale.

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.Required fields are marked *

fr_FRFrench
fr_FRFrench